En dépit des efforts des académiciens les plus immobilistes, la langue coule encore et toujours, fuit de partout, s’immisce entre les interstices les plus serrés, échappe à la prise. Dans La danse des variables, Jocelyn Robert tente de vider cette rivière à mains nues. Par trois fois il plonge, retenant son souffle, jusqu’à l’échec. Plus de six-cents pages plus tard, le mystère de la langue demeure entier.
622 pages.